Gabon-Sylvia Bongo, ex-première dame, transférée en prison
Sylvia Bongo quitte la résidence surveillée pour la case prison. L’ancienne première dame y est transférée dans la nuit du mercredi 11 au mardi 12 octobre.
Sylvia Bongo quitte la résidence surveillée pour la case prison. L’ancienne première dame y est transférée dans la nuit du mercredi 11 au mardi 12 octobre.
Le calvaire de l’ancienne première dame continue après la chute le 30 août dernier de son épouse de président. Sylvia Bongo vient officiellement d’être inculpée.
Les milliards de francs CFA détournés par la famille Bongo au détriment du peuple gabonais ont servi en partie à acquérir des biens meubles et immeubles un peu partout en Europe. En France, les 28 propriétés de haut standing répertoriées à Paris sont convoitées par certains élus locaux de la ville qui désirent les récupérer pour en faire des logements sociaux.
L’ancien opposant, supposé vainqueur de la présidentielle de 2016 a été reçu par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de transition. A l’issue de la rencontre, le visiteur dit être prêt pour travailler avec les nouvelles autorités du Gabon.
Noureddin Bongo, fils de l’ancien président, accusé de « haute trahison » et de « corruption active », est derrière les barreaux. Il a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville.
Président du RPM, un des principaux membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023, Alexandre Barro Chambrier reste « confiant parce que l’intervention des militaires a été salutaire », déclare-t-il au micro de RFI, rappelant toutefois qu’il ne sera pas question de passer « d’une dictature civile à une forme de dictature militaire ».
Le train du nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguema, avance à grande vitesse ; et c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui a fallu moins d’une semaine pour mettre en place un nouveau gouvernement multicolore piloté par l’opposant Raymond Ndong Sima. Le seul bémol est l’absence de l’opposition regroupé dans « Alternance 2023 ».
Débarrasser les Gabonais d’un chef d’État (Ali Bongo Ondimba) autant vomi a suffi pour faire endosser aux militaires le beau rôle de héros
Le traitement fait par la France des coups d’Etats militaires sur le continent n’est visiblement pas identique pour tous les Etats. Avec le putsch intervenu au Gabon en début de semaine dernière, les autorités et médias français semblent plus accommodants. Est-ce un changement de stratégie ? ou plutôt une stratégie dans la vieille stratégie ?
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a reçu le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, désigné médiateur régional par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à la suite du récent coup d’État contre Ali Bongo Ondimba.