L’ancien opposant, supposé vainqueur de la présidentielle de 2016 a été reçu par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de transition. A l’issue de la rencontre, le visiteur dit être prêt pour travailler avec les nouvelles autorités du Gabon.
Noureddin Bongo, fils de l'ancien président, accusé de « haute trahison » et de « corruption active », est derrière les barreaux. Il a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville.
Président du RPM, un des principaux membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023, Alexandre Barro Chambrier reste « confiant parce que l’intervention des militaires a été salutaire », déclare-t-il au micro de RFI, rappelant toutefois qu’il ne sera pas question de passer « d’une dictature civile à une forme de dictature militaire ».
Le train du nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguema, avance à grande vitesse ; et c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui a fallu moins d’une semaine pour mettre en place un nouveau gouvernement multicolore piloté par l’opposant Raymond Ndong Sima. Le seul bémol est l’absence de l’opposition regroupé dans « Alternance 2023 ».
Le traitement fait par la France des coups d’Etats militaires sur le continent n’est visiblement pas identique pour tous les Etats. Avec le putsch intervenu au Gabon en début de semaine dernière, les autorités et médias français semblent plus accommodants. Est-ce un changement de stratégie ? ou plutôt une stratégie dans la vieille stratégie ?
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a reçu le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, désigné médiateur régional par la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) à la suite du récent coup d'État contre Ali Bongo Ondimba.
Ce général va créer des surprises et tout le monde va finir par l'aimer. Si le pouvoir ne lui monte pas à la tête. Il a une belle stature, s'exprime très bien, prend des décisions rapide, et est plutôt humble.
Lors de son rallye meeting avec les différents composants de la société gabonaise, le Général à la tête des militaires qui ont balayé le régime cinquantenaire des Bongo, face à la presse nationale et internationale a dénoncé la politique de « deux poids deux mesures » adoptée par les Institutions communautaires africaines face aux coups d’Etat.
Cette annonce a déclenché une vague d'enthousiasme parmi les participants à la cérémonie, un écho fort des débats houleux qui ont secoué le pays par le passé en raison des lois de 1999 et des décrets de 2002 régissant la nationalité