Dans une interview accordée au confrère "Le Tabloïd Togo", le Président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio, revient sur les causes profondes de l’échec de l’alternance au Togo et suggère le schéma de sortie de l’impasse. Lisez ci-après.
"C'est de la pure folie, une irresponsabilité dangereuse. Je trouve que nous entrons-là, dans une ère de très grande turbulence pour le Togo. En créant ce nouveau concept de Togolité, contraire à la Constitution, le pouvoir cherche à mettre le feu aux poudres."
Lorsque les grandes manifestations de 2017 ébranlaient le régime, d’une manière générale les syndicats n’avaient pas voulu y participer. L’une des raisons avancées était que le gouvernement leur avait fait des promesses. De ce fait, leur participation aux contestations risquait de servir de prétexte à l’Exécutif pour ne pas respecter ses engagements. Les syndicalistes étaient sincères et croyaient à la bonne foi du régime. On pouvait les comprendre.
Dans son appel "Les naufragés du numérique" publié sur Facebook, le chef du Parti des Togolais appelle les leaders africains à agir avant qu’il ne soit trop tard. Lecture !
"Cette dynamique russe sur le continent vient directement en compétition face aux autres grandes puissances et trouve écho au sein de la jeunesse d’Afrique francophone. Cette jeunesse est engagée dans une remise en cause des relations du continent avec l’Occident, et particulièrement avec l’ancien pays colonisateur."
Alors que cela a été une pratique courante dans les pays du Sud, particulièrement en Afrique et surtout durant la guerre froide, l’Ukraine, sur le sol européen, est progressivement devenue le théâtre d’affrontements directs entre grandes puissances. Par la guerre qu’elle a portée au cœur de l’Ukraine, la Russie défie les Etats-Unis, la Grande Bretagne et les pays de l’Union Européenne.
Samedi dernier, le président du parti des Togolais, Nathaniel Olympio est intervenu sur la récente sortie de Charles Kondi Agba à l'occasion des 10 ans du parti ou pouvoir. Et au cours de cette célébration, le président des Sages de l’Union pour la République (UNIR) a abordé la situation politique du pays. Pour l'ancien ministre, il n'y a plus d'opposition au Togo. A l'en croire, l'entité a abandonné la lutte. Des propos qui font dire à l'opposant togolais Nathaniel Olympio que le pays a atteint le paroxysme avec le régime.
Jeter en prison et pousser à l’exil les acteurs politiques ne suffisent plus pour taire toute voix discordante. Prendre des lois liberticides et interdire les contestations populaires ne suffisent plus pour taire toute voix discordante.