Le gouvernement fait signer, désormais, à tous les boursiers devant aller étudier à l’étranger un engagement de retour au Togo à la fin de leurs études.
« Le pays a besoin de vous !» Ce slogan ne suffit plus pour retenir dans nos pays les travailleurs jeunes et instruits qui, en quête d’une vie meilleure, préfèrent s’expatrier pour trouver des emplois beaucoup plus rémunérateurs. Un rapport du FMI précise que «les immigrés originaires d’Afrique subsaharienne dans les pays de l’OCDE pourraient passer d’environ 7 millions en 2013 à quelque 34 millions d’ici à 2050 ». C’est dire combien la fuite ou l’exode des cerveaux est un phénomène très prononcé et pénalisant pour les pays africains.
Parce que beaucoup d’étudiants togolais bénéficiant de bourses à l’étranger ne reviennent pas au pays, une fois leurs études terminées, le ministère de l’Enseignement supérieur fera désormais signer aux apprenants en partance un engagement qui pourrait «amener l’Etat à exiger la restitution intégrale de frais de formation dont les apprenants ont bénéficié».
On n’a pas fini avec les sujets à relents politiques soumis aux candidats du brevet du premier cycle, que le ministre de l’Enseignement supérieur en fait les siennes lors de l’examen du baccalauréat. Il a suspendu un superviseur d’un centre d’écrit pour avoir interdit l’accès aux salles d’examen au préfet des Lacs. Alors qu’au vrai, le superviseur n’aurait fait qu’appliquer une disposition de l’office du Bac, la structure organisatrice de l’examen.
Selon l’agence Savoir News, le ministre Ihou Wateba a indiqué que le gouvernement a déjà mis en place des mécanismes nécessaires pour mieux s’y attaquer.
Il est connu pour son zèle démesuré. De la gestion de la riposte contre la pandémie à coronavirus, il s’est fait connaître de la manière la plus maladroite. Depuis peu, il est devenu rare sur les antennes. Mais il a décidé de se faire entendre autrement depuis le 06 décembre 2021.
La nouvelle fermeture des lieux de culte dans le cadre de la riposte contre le coronavirus a été une proposition des milieux religieux, assure le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mensonge, lui rétorque un Evêque.
Intervenant ce lundi sur les ondes d’une radio de la place, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Prof. Ihou Watéba a sans surprise pris la défense de sa patronne Mme Victoire Tomegah-Dogbé, cheffe du gouvernement togolaise. Il n’y a jamais eu de vaccin périmé au Togo, a-t-il dit.
Le leader du Nouvelle Engagement Togolais, Gerry Taama est vivement remonté contre le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Ihou Watéba. Dans une récente note à l'endroit des fonctionnaires rattachés à son ministère, l'ancien doyen de la faculté des sciences de la santé invitait ceux-ci à se faire vacciner puis a indiqué : « Les personnes contrôlées non vaccinées peuvent rester à la maison et revenir à la fin de la pandémie ». Réagissant à la note du ministre, le député du NET a critiqué ce dernier à qui il a manifestement remonter les bretelles en disant : "Non, un ministre ne devrait jamais parler comme ça".
Le leader du Nouvelle Engagement Togolais, Gerry Taama a réagi après le tacle du ministre de l’Enseignement supérieur, Ihou Wateba. De la réponse du berger à la bergère, le député n’est pas allé du dos de la cuillère pour dézinguer à son tour l’autorité dont il avait pointé la réaction.