De l’image de la démocratie sénégalaise…
De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les pouvoirs ne font pas de cadeaux aux adversaires, au Sénégal.
Mashable is a global, multi-platform media and entertainment company For more queries and news, contact us on this Email: [email protected]
De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les pouvoirs ne font pas de cadeaux aux adversaires, au Sénégal.
Les observateurs de la scène politique sénégalaise s’accordent à dire que l’allié fondamental du président Macky Sall pour se débarrasser de ses adversaires politiques gênant est la justice. Alors que Dakar, Ziguinchor et d’autres villes se relèvent lentement des violences liées à la condamnation d’Ousmane Sonko, la plaignante dans ce procès vient de faire appel du jugement.
Statu quo au Sénégal après l’explosion de violences qui a agité le pays jeudi et vendredi derniers, dans la foulée de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Dans ce contexte de tension latente, la présence de « nervis » c’est-à-dire des hommes de main aux côtés des forces de l’ordre inquiètent.
Après plus de 3 jours de violentes manifestations liées à la condamnation pénale de l’opposant Ousmane Sonko, la capitale sénégalaise connait une petite accalmie. Cela a permis aux autorités de faire un bilan qui dévoile 500 personnes arrêtées par les forces de l’ordre.
La crise sociopolitique que traverse le Sénégal ne laisse personne indifférent. Des voix s’élèvent et accusent ouvertement Macky Sall. A Lomé, des défenseurs des droits humains mettent en garde le président sénégalais qui ambitionne briguer un 3em mandat.
Le parti des Forces Démocratiques pour la République (FDR) se dit consterné par le dénouement de l’affaire Ousmane Sonko au Sénégal. La condamnation de l’acteur politique à deux ans d’emprisonnement pour corruption a mis Dakar en feu et à sang avec à la clé, une dizaine de morts. Et cet état d’insécurité interpelle plusieurs observateurs et partis politiques de diverses horizons. Au Togo, les FDR n’étant pas du reste lancent un appel à la CEDEAO. Pour le parti de Me Apévon, il est hors de question que l’institution joue à nouveau, le médecin après la mort.
Déplorant la « perte en vies humaines », la CEDEAO appelle aussi à la « retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques », puis, « à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité ».
« On a enregistré dans la journée du 2 juin six décès, dont quatre dans la région de Dakar et deux dans la région de Ziguinchor ».
Le Directeur exécutif de la branche sénégalaise de l’ONG Amnesty International, joint par Radio France Internationale sur la situation qui prévaut dans plusieurs villes du Sénégal suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, a exprimé la vive préoccupation de son organisation sur « l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre ».
Comme on pouvait s’y attendre, l’annonce de la condamnation d’Ousmane Sonko à 2 ans d’emprisonnement ferme dans l’affaire Adji Sarr a immédiatement engendré des manifestations violentes dans le pays. En réaction à ses violences, le gouvernement a tout simplement bloqué l’accès à plusieurs applications de réseaux sociaux.