En annonçant le report des présidentielles prévues pour le 25 Février de cette année, Macky Sall a créé un imbroglio sans précédent dans son pays. Ses déclarations face à la presse, de ne pas rester au pouvoir au-delà de la date d’expiration de son mandat, ne rassure guère.
A l’image des héros de film Marvel, Nana Kwame Bediako, jeune entrepreneur, entend bousculer les codes de la politique ghanéenne. C’est en étant masqué qu’il s’est annoncé comme candidat aux élections présidentielles prévues pour la fin de cette année 2024.
A la veille du début des campagnes pour l’élection de son successeur le 25 Février prochain, le président sénégalais Macky Sall a décidé de reporter sine die la date retenue pour permettre à ces concitoyens d’exprimer librement leur choix. Mais 19 des 21 candidats retenus annoncent déjà le début de leurs campagnes malgré le décret présidentiel.
Lors de son allocution aux sénégalais ce samedi 03 Février 2024, le Chef de l’Etat Macky Sall a annoncé l’abrogation du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 25 Février prochain.
La candidature de Karim Wade ne semble plus menacée. Après une polémique, la renonciation du candidat Karim Wade à la nationalité française est confirmée au « Journal officiel ».
Vingt-et-un prétendants à la présidentielle du 25 février sur les 93 au départ, ont passé le cap du contrôle des parrainages. Le Conseil constitutionnel a désormais jusqu’au 20 janvier pour examiner le reste des pièces des dossiers et publier la liste définitive des candidats. Mais ce premier filtrage donne déjà un aperçu de qui pourrait être dans la course à la présidentielle
La Cour suprême a confirmé jeudi 4 janvier la condamnation prononcée en mai dernier par la Cour d’appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation face au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang. L’opposant ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle du mois prochain, même si sa défense garde l'espoir d'une contre-attaque.
Il faudra patienter encore pour savoir si l’opposant Ousmane Sonko pourra être candidat à la présidentielle de février prochain. Le tribunal de Dakar qui, depuis ce mardi matin 12 décembre, examinait la légitimité ou non de sa radiation des listes électorales a suspendu l’audience. Rendez-vous a été donné après-demain jeudi 14 décembre pour rendre sa décision.
Ce sera peut-être le dernier épisode du feuilleton judiciaire qui oppose Ousmane Sonko à l’État Sénégalais autour de sa radiation des listes électorales. Le tribunal de première instance de Dakar doit décider ce mardi 12 décembre au matin s’il faut radier ou réintégrer l’opposant sénégalais Ousmane Sonko sur les listes électorales. Une décision dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024 et qui fait suite à la décision de la Cour suprême de rejeter sa réintégration dans les listes.
Un tribunal de Dakar examinera le 12 décembre la réintégration ou non de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko sur les listes électorales, dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024, a appris l'AFP mardi de source judiciaire.