Le Togo doit repartir sur de nouvelles bases
Jean Anawi, qui a récemment démissionné du parti Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dirigé par Jean Pierre Fabre, réfléchit…
Jean Anawi, qui a récemment démissionné du parti Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dirigé par Jean Pierre Fabre, réfléchit…
Il y a 30 ans que David Ahlonko Bruce, 49 ans, haut fonctionnaire du ministère togolais des affaires étrangères et ancien chef de cabinet de Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, président du Haut Conseil de la République (HCR), parlement de la transition, a été enlevé à Lomé. 30 ans de recherches infructueuses. 30 ans de questionnements. 30 ans d’angoisse.
Les tendances économiques se développant en France depuis la crise de 2008 ont reçu un important coup d’accélérateur dès l’installation au pouvoir suprême de la république en 2017 du parti d’Emmanuel Macron, dont le cadre de la politique intérieure et de la politique étrangère autodestructrice mène directement vers la récession économique dans laquelle la France est en train d’entrer à grand pas.
Son nom est cité partout, il fait partie depuis un moment du paysage footballistique togolais depuis qu’il s’est attribué le pseudo du roi de la gagne des Éperviers notre équipe nationale sur un média de la place réclamant une bagatelle de 25 millions de nos francs que la FTF-Fédération Togolaise de Football ne lui aurait pas payé après sa contribution par des moyens ésotériques et mystiques aux victoires du onze national. Que de l’esbroufe !
Pour parfaire leur camouflage et embellir leur blason, ils se livrent à des dénonciations de quelques dossiers troubles et indigestes de leurs maîtres prédateurs des richesses du Togo,
Et puis pour mieux enfoncer le clou, les maîtres prédateurs, qui prétendent avoir le pouvoir de déstructurer l’opposition, les envoient en cavale se nicher dans la diaspora ou encore à infecter les partis de l’opposition togolaise de l’intérieur. Ils le font si bien par leur présence sous le statut des infiltrés au sein des appareils de gestion des partis
En effet, la constitution la plus caractéristique est la constitution de 1992 qui a institué la 4ème république qui alla jusqu’au 6 mai 2024. Elle a été mise en place après la conférence des forces vives de la nation, dont les acquis ont été diversement appréciés, que l’on fut du côté des tenants du pouvoir à l’époque ou du côté des forces démocratiques, suivie d’un long processus de transition. C’est à l’issue de ce processus marqué par beaucoup d’événements malheureux et violents, avec des pertes en vies humaines, qu’un consensus avait finalement été trouvé. Dès lors, tous les acteurs dont le président Eyadema qui avait été dépouillé de ses pouvoirs par la conférence nationale dont il avait contesté la souveraineté, et qui s’est vu en quelque sorte réhabilité après les événements du 3 décembre 1991, avec la garantie qu’il pouvait d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, avaient fini par appeler à voter pour.
Il n’est pas question de réduire le déficit budgétaire, de revoir les orientation des politiques budgétaires dans la transparence en sortant de l’opacité actuelle due à l’absence de vérité des comptes publics, de réduire le coût des emprunts et du service de la dette du Togo, d’assurer la soutenabilité de la dette togolaise en s’assurant que la croissance économique profite à tous et équitablement, et surtout d’engager des réformes structurelles visant à améliorer l’efficacité de l’économie au service de tous les citoyennes et citoyens togolais. Or, la déclaration de politique générale tente de faire croire à des avancées. Pourtant quelques chiffres sur le bilan réel sur 10 ans de l’endettement généré par Faure Gnassingbé, et le niveau de perte de souveraineté et donc de dépendance, doivent faire réfléchir toutes personnes intéressées à la libération du peuple togolais du joug du système Gnassingbé.
Jean Anawi, ex membre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), s’est exprimé au sujet de la situation actuelle au…
Les médias jouent un rôle fondamental dans le processus de démocratisation et de l’instauration de l’Etat de droit. Cependant, il règne dans la plupart des pays d’Afrique francophone une démocratie de façade marquée par le verrouillage des différentes institutions, la longévité au pouvoir, la violation massive des droits de l’homme, la corruption, l’enrichissement illicite, etc. A cela, s’ajoutent, ces dernières années, des régimes militaires issus des coups d’Etat. Dans ces conditions, les médias, même s’ils existent, ne sont pas autorisés à faire entendre des voix dissidentes, des démarches alternatives.
Ce 02 septembre 2024, en marge des travaux du neuvième sommet du Forum économique sino-africain (FOCAC2024), le Président de la…