27 Avril 2025 au Togo : Des OSC et partis politiques de l’opposition appellent à la résistance
À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo, plusieurs organisations de la société civile et partis politiques d’opposition dénoncent…
À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo, plusieurs organisations de la société civile et partis politiques d’opposition dénoncent…
Face à ce coup d’Etat qui est initié, la Cour constitutionnelle se tait, comme d’habitude. Les magistrats n’ont sans doute pas la trempe de leurs collègues du Sénégal qui ont recadré récemment le président Macky Sall et lui ont enjoint de respecter la Constitution.
Séquestré à Lomé en octobre dernier lors d’une mission d’enquête « sur la violente répression post-électorale qui s’est abattue sur le mouvement démocratique togolais, et sur un courrier apocryphe prétendument envoyé par l’Elysée à M. Gnassingbé le 25 mars 2020 », les avocats d’Agbéyomé Kodjo portent plainte à Paris contre le régime de Faure Gnassingbé
Le moins qu’on puisse dire de la politique diplomatique de Faure Gnassingbé est qu’elle est énormément gesticulatoire. Malgré cela, le territoire togolais est rarement foulé par les leaders ou chefs d’Etats des grandes puissances occidentales contrairement aux pays voisins qui suscitent de l’intérêt.
L’épidémie des coups d’Etat qui sévit en Afrique de l’Ouest avec son lot de passions et de conjectures, s’est répandue depuis ce matin du 30 août 2023 en Afrique centrale, avec les militaires qui ont pris d’assaut Gabon 24 télévision, la chaine nationale, pour annoncer le renversement du régime dynastique d’Ali Bongo Ondimba et la dissolution de toutes les institutions. Pour justifier leur pronunciamiento, les militaires évoquent, entre autres, la mal gouvernance, la corruption, les détournements et surtout les élections truquées. Quelques heures avant, à 4 h du matin, pendant que le peuple gabonais dormait encore, le président de la commission électorale au Gabon s’est invité à la télévision nationale pour proclamer vainqueur, Ali Bongo Ondimba, président du PDG, vainqueur à 64,27% contre le principal challenger Albert ONDO-OSSA, crédité de 30,77%, alors que selon plusieurs sources, il serait en réalité le vainqueur de ce scrutin.
Les restrictions liées aux libertés d’expression et d’association au Togo inquiète le leader du parti des Togolais, Nathaniel Olympio. L’acteur politique intervenant sur le sujet se demande quelle sera la prochaine cible qui sera neutralisée après les partis politiques et la société civile, et précédemment les journalistes.
« Au rythme où ça va, les Gnassingbe vont encore diriger le Togo pour un moment », affirmait comme une prémonition Jean-Marc Four de Franceinfo. Après les 38 ans de règne absolu du père et les quatre mandats en cours du fils, les Togolais vont devoir encore supporter pour longtemps la dynastie Gnassingbé. Qui a fait duTogo, notre nation, la terre de nos Aïeux, la plus vieille dictature en Afrique.
S’achemine-t-on vers l’interdiction de partis politiques de l’opposition ? La question a suscité une réaction du leader du Parti des togolais, Nathaniel Olympio. Sur sa page Facebook, l’opposant au régime de Faure Gnassingbé a clairement indiqué que “Une chose est certaine, le pouvoir ne veut plus de certains partis dans le paysage politique”. A l’en croire, cette condition ne fera que faciliter davantage la construction de la lutte citoyenne.
19 août 2017, 19 août 2022. Voici cinq (05) ans jour pour jour que Tikpi Atchadam a fait une percée remarquable sur la scène politique et déclenché un mouvement de contestation porteur d’espoirs les plus fous. Mais tel qu’apparu, Tikpi Atchadam a disparu de la circulation, comme un OVNI (objet volant non identifié). Laissant nombre de Togolais sur leur soif, avec un sentiment de goût d’inachevé.
Dans un courrier, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dénonce les “alibis politiciens” utilisés par le préfet Hodabalo Awaté pour interdire ses meetings prévus les 03 et 31 juillet dernier à Agoè-Nyivé. Alors qu’au même moment, les manifestations du régime sont autorisées dans le pays. L’ANC condamne fermement ces entraves posées par les pouvoirs publics au libre exercice des activités des partis politiques de l’opposition.