Divorce AES – CEDEAO: Que faire?
Trois pays du Sahel, Mali, Burkina-Faso et Niger, ont quitté de tout droit la CEDEAO. C’est un coup dur qui…
Trois pays du Sahel, Mali, Burkina-Faso et Niger, ont quitté de tout droit la CEDEAO. C’est un coup dur qui…
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a conclu un sommet extraordinaire le samedi 24 février 2024, à Abuja, au Nigeria, pour discuter de la situation politique préoccupante dans la sous-région. Au cours de cette réunion d’importance capitale, les dirigeants ont pris des résolutions cruciales, dont la levée des sanctions à l’égard du Niger et la réitération de l’appel à la libération et à la protection de l’intégrité physique du président Mohamed Bazoum, renversé en 2023 par les autorités militaires actuellement au pouvoir dans le pays.
Samedi dernier, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors d’un sommet extraordinaire, a décidé de lever les sanctions à l’encontre du Niger.
Dans cette Tribune Libre, Kouessan Yovodévi, journaliste et Directeur de l’information et de la communication de la Présidence de la République, livre son analyse sur l’avenir de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO). Lecture.
Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA), avec le soutien de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo, anime dès ce lundi à une rencontre internationale sur la sécurité en Afrique de l’ouest. Plusieurs experts venus des pays de la CEDEAO y prennent part.
Le 8 février 2024, au palais de la Marina à Cotonou, le président du Bénin, Patrice Talon, a animé une conférence de presse où il a évoqué les développements nationaux et sous-régionaux, mettant en lumière les nombreuses crises en cours en Afrique de l’Ouest. Il a également partagé son point de vue sur le retrait de certains pays de la région de l’organisation ouest-africaine.
À travers les sanctions (de la Cédéao), les populations payaient déjà pour un putsch qu’elles n’avaient pas commandité, même si certains l’ont applaudi.
Depuis l’annonce du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, une vague de réaction secoue l’Afrique. Le premier ministre Burkinabé Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a justifié une décision mûrement réfléchie.
La Communauté Economique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des positions extrêmes, jusqu’à menacer, surtout publiquement, le Niger d’une intervention militaire pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, après le coup d’Etat du 26 juillet dernier. Déjà, en ne mettant pas en exécution sa menace, la CEDEAO s’est davantage affaiblie. En dehors de la sortie de la Mauritanie il y a vingt-quatre ans, c’est une première de voir trois pays quitter simultanément l’organisation. Surtout que cela se passe au moment où le Sahel fait face au défi sécuritaire qui s’étant désormais aux pays côtiers pendant que les grandes puissances accentuent leurs convoitises dans la sous-région
Les “visites de travail” entre Lomé et Niamey se multiplient à la suite de l’annonce du retrait de la CEDEAO par le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Le chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a échangé ce mardi 30 janvier 2024, avec le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, en visite de travail à Lomé.